Le saviez-vous ? 7 curiosités sur Saint-Sébastien

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Saviez-vous que Saint-Sébastien a plus d’étoiles Michelin au mètre carré que n’importe quelle autre ville au monde ?

Avec le plus grand nombre d’étoiles Michelin par habitant, Saint-Sébastien brille avec encore plus d’intensité que toute autre capitale gastronomique du monde. Vous avez le choix entre les six restaurants à une étoile (Alameda, Elkano, Kokotxa, Mirador de Ulia, Zuberoa) jusqu’aux trois restaurants avec trois étoiles (Akelarre, Arzak, Martin Berasategui) – suivant vos goûts ou votre bourse ($ 100 - $ 250 + par personne). Vous pouvez aussi choisir parmi une infinité de restaurants plus décontractés et de bars à tapas. Pour plus de détails et de recommandations sur nos sites gastronomiques favoris, visitez: sansebastiandetails.com/food.

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Saviez-vous que le créateur de mode Cristóbal Balenciaga ouvrit son premier atelier sur l’avenue de la Libertad en 1924 ?

Les paysages sublimes de Guipúzcoa ont depuis toujours servi d’inspiration à une multitude de talents en vue, écrivains, artistes, architectes ou créateurs de mode. L’un d’eux, Cristóbal Balenciaga, fut le fondateur de la célèbre marque de mode du même nom. Autodidacte et se laissant uniquement porter par son propre génie, il réussit à 22 ans à ouvrir son premier atelier à Saint-Sébastien. Même si plus tard, la Guerre Civile espagnole le força à s’installer à Paris, il ne se départit jamais de son âme basque. Balenciaga pensait que les vêtements quotidiens devaient être simples et austères, contrairement à ceux du soir, qui devaient se différencier par la sophistication et le côté chic. Sa clientèle éminemment distinguée, dans laquelle on pouvait trouver des membres de la royauté espagnole, le vénérait. Le legs du créateur de mode est conservé avec amour dans le Musée Balenciaga de Guetaria, sa localité natale.

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Saviez-vous que « sirimiri » signifie crachin en basque ?

Le Pays basque est l’une des régions les plus pluvieuses d’Espagne, très différente de la Méditerranée si ensoleillée. Les gens du cru plaisantent beaucoup sur le temps basque et utilise des mots bien à eux pour décrire le crachin, la pluie et les orages. Certains phénomènes météorologiques ici sont trompeurs. Ne vous étonnez donc pas si vous vous mouillez même en portant un parapluie : cela voudra dire que vous êtes victime du crachin, cette petite pluie si fine que les gouttes semblent flotter dans l'air au lieu de tomber, créant un effet de précipitation horizontale. Les Basques se plaignent du « sirimiri », mais cela ne les empêche pas de s'en inspirer pour donner son nom à une multitude de bars ou établissements et même à un parfum.

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Saviez-vous que les vagues à Saint-Sébastien peuvent atteindre 30 mètres de haut en hiver ?

La mer Cantabrique, si calme et si belle, peut se transformer en hiver en un véritable monstre qui, littéralement, vient mordre le littoral et détruit les constructions sur son passage. S’approcher trop près de cette créature sauvage n’est pas recommandé, mais contempler ce spectacle depuis un endroit protégé est toute une expérience. De nombreux touristes viennent tout exprès à Saint-Sébastien pendant la période des intempéries hivernales pour pouvoir profiter des vagues impétueuses et immenses qui peuvent atteindre jusqu’à 30 mètres de haut. Le mont Urgull, qui surplombe le Paseo Nuevo, est un magnifique belvédère qui vous permettra de les contempler depuis une perspective spectaculaire. Un autre endroit très prisé des observateurs de vagues est le Peigne du Vent, un monument situé à l'autre extrémité de la baie de La Concha. Ce chef-d’œuvre du sculpteur de Saint-Sébastien, Eduardo Chillida, crée un joli dialogue avec le vent, les vagues et les vues sur le littoral.

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Saviez-vous qu’Ernest Hemingway habitait dans la rue Urbieta quand il écrivait son roman « Le soleil se lève aussi » ?

La vie sociale bouillonnante de Saint-Sébastien a toujours attiré des célébrités, avides de culture et de divertissements locaux. Par exemple, Ernest Hemingway, le célèbre écrivain nord-américain. Quand il visita Saint-Sébastien pour la première fois, il tomba sous le charme de sa nature authentique, de sa cuisine et des traditions locales. Il fut ainsi séduit par les sanfermines qui chaque année se déroulent à Pampelune et stupéfié par les encierros, durant lesquels des centaines de jeunes tentent la chance en courant devant les taureaux furieux, en essayant de toucher leurs cornes aiguisées. Une expérience que l’écrivain décrivit dans son livre Mort dans l'après-midi. Il écrivit une autre de ses œuvres, Le soleil se lève aussi – sur un groupe de riches voyageurs qui visitent les sites touristiques du Pays basque-, à Saint-Sébastien, où il résida quelque temps.

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Saviez-vous que le pintxo (tapa, en basque) le plus consommé à Saint-Sébastien porte le même nom que l’héroïne incarnée par Rita Hayworth, Gilda?

On raconte que le premier pintxo du nord de l’Espagne naquit il y a plus de soixante ans. À cette époque-là, les bars offraient à leur client, avec la consommation, des olives, des piments et des anchois. Un jour, un client décida de les manger tous en même temps et pour cela, il piqua les trois ingrédients sur un cure-dent. Le résultat plut tellement que dans tout le Pays basque, des bars commencèrent à servir cet apéritif. Plus tard, cette combinaison d’olive, piment et anchois reçut le nom de « gilda », en référence à l’héroïne du film américain du même nom, de 1946, dans lequel Rita Hayworth incarnait le rôle de Gilda, une jeune femme, intelligente, enthousiaste et intrépide. Des caractéristiques qui, selon les Basques, correspondent parfaitement à la saveur de cette tapa qu’on pourrait décrire comme « verte, salée et un peu piquante ».

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Saviez-vous que l’alpiniste basque Edurne Pasaban Lizarriban a été la première femme à couronner les quatorze « huit mille » du monde ?

Il faut admettre que le Pays basque n’est pas seulement le pays d'une cuisine unique et d'artistes de talent, mais aussi celui de femmes courageuses disposées à conquérir le monde. Edurne Pasaban, née en 1973, est l’une de ces femmes. Depuis son enfance, elle a escaladé les rochers escarpés et les parois verticales qu’elle trouvait tout près de sa ville natale, Tolosa. À 28 ans, elle escalada son plus haut sommet…qui n’est autre que le plus haut du monde: l’Everest. Après ça, elle ne s’est plus arrêtée. Sommet après sommet, elle s'est convertie en une légende de l’alpinisme. Edurne Pasaban a été la première femme à escalader les 14 pics de plus de 8.000 mètres.

 

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